Avis clients non contrôlés, faux avis... Protégez-vous !
Découvrez les stratégies essentielles pour se protéger des lourdes sanctions européennes contre les mauvais usages et les faux avis.
Impact des avis clients, illégalité et sanctions contre les mauvais usages et les faux avis
89 % des consommateurs consultent les avis
dans leur parcours d’achat. Les avis clients sont devenus décisifs pour sélectionner le bon professionnel.
Pratique interdite et
punissable
Conséquences financières lourdes
Les entreprises risquent une amende jusqu’à 300 000 €, tandis que les particuliers encourent jusqu’à 8 000 € pour la publication de faux avis.
Ne pas respecter la réglementation européenne en matière d’avis clients caractérise un risque de pratique commerciale trompeuse vis-à-vis des consommateurs et un risque de concurrence déloyale vis-à-vis des autres professionnels.
Comprendre les faux avis : Les deux faces de la tromperie
- Les faux avis négatifs : Souvent l’œuvre de concurrents, ils ont pour but de ternir l’image de votre entreprise en dépeignant faussement vos services ou produits.
- Les faux avis positifs : Généralement rédigés par des proches, ces avis visent à créer une fausse impression de satisfaction client et de popularité.
Mauvais usage et faux avis Quels sont les risques ?
- Name & Shame : pouvoir de la DGCCRF d’imposer la publication de sanction du professionnel (bannière sur le site internet, et affichage en physique)
- L’utilisation de faux avis est désormais sévèrement sanctionnée, avec des
peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et des amendes
importantes.
Tout ceci est fait pour lutter contre la concurrence déloyale et les pratiques commerciales trompeuses.
Exemple d’un affichage sur un site internet dont l’entreprise a été condamnée pour avoir publié des avis non-vérifiés
Les sanctions peuvent aller :
deux ans de prison
avec un affichage de la sanction
Les avis Google ne respectent pas la réglementation européenne
Il est facile pour un particulier ou une entreprise de tromper le consommateur en publiant des faux avis.
De plus, Google ne s’assure pas de l’authenticité des avis publiés, ne vérifiant
pas si les auteurs sont réellement des consommateurs ayant utilisé ou acheté les
produits ou services concernés (Facture ou preuve d’achat).
Attention
10 obligations réglementaires que les entreprises ne peuvent pas respecter en utilisant les avis Google
1. Régulation stricte de la modération
Le recours aux avis Google ne permet pas au professionnel ni de modérer lui-même les contenus le concernant, ni de s’assurer d’une modération par un tiers de confiance conforme à la réglementation comme celle mise en œuvre par les acteurs utilisant des procédures certifiées.
2. Examen rigoureux des avis postés
Google ne respecte pas l’obligation d’indiquer les caractéristiques principales du contrôle des avis mis en ligne à proximité des avis.
3. Transparence du processus de vérification
Google ne respecte pas l’obligation d’indiquer les caractéristiques principales du contrôle des avis mis en ligne dans une rubrique dédiée. Le professionnel qui décide de se prévaloir et de publier ces avis ne pourra pas non plus être mesure de respecter cette obligation qui s’impose à lui aussi.
4. Alerte sur les avis suspects
Google ne respecte pas l’obligation de mettre à disposition une fonctionnalité gratuite permettant aux entreprises évaluées et à leurs dirigeants de signaler un doute sur l’authenticité de leurs avis.
5. La date de l’expérience consommateur
Google ne respecte pas l’obligation d’indiquer de manière claire et visible la date d’expérience de consommation concernée par un avis. En effet, les avis ne sont assortis que d’un mois et d’une année…
6. Critères clairs de classement des avis
Google ne respecte pas l’obligation d’indiquer les critères de classement des avis retenus à proximité des avis.
7. Conservation responsable des avis
8. Authenticité certifiée des contributions
Google ne vérifie pas que les auteurs des avis sont bien des consommateurs qui ont effectivement utilisé ou acheté les produits/services (ni ne permet aux propriétaire des fiches établissement de prendre les mesures nécessaires pour le vérifier), ce qui constitue une pratique commerciale trompeuse au sens de l’article L. 121-4, 27° du Code de la consommation.
9. Engagement d'impartialité
Google ne respecte pas son obligation de préciser l’existence ou non de contrepartie fournie en échange du dépôt d’avis.
10. Intégrité et loyauté en question
Google ne publie pas de rapport de transparence sur la modération. Le Digital Service Act, nouveau règlement européen renforce pourtant les obligations en matière et impose aux plateformes d’avis d’éditer annuellement un rapport rendant compte des contrôles des contenus.
Les avis clients sont devenus incontournables
Pourquoi les avis clients sont indispensables ?
Les avis clients servent de vitrine pour l’expertise des entreprises tout en offrant aux consommateurs une couche supplémentaire de confiance. Ils répondent à un besoin d’authenticité et de transparence dans un marché où les consommateurs sont de plus en plus vigilants.
des consommateurs sont déçus par les travaux réalisés pour eux.
des personnes lisent “toujours” ou régulièrement des avis en ligne sur les entreprises.
déclarent avoir renoncé à un achat au regard des avis consultés.
des Français sont prêts à payer plus cher leur prestation ou leur produit si les avis et les notes sont meilleurs.
des Français consultent les avis clients sur internet lors de leur processus d’achat en 2023 (contre 75% en 2021).
des Français favorisent une entreprise qui s’engage dans une démarche de satisfaction client sur le long terme. (4 ans minimum)
des Français sont prêts à faire plus de route (Kms) pour choisir un établissement si les avis et les notes sont meilleurs.
des Français trouvent que les avis clients issus de vrais consommateurs inspirent plus de confiance que la publicité faite par une marque.
Les critères de confiance nécessaires :
1
69 % des Français pensent qu’il s’agit du critère de confiance N°1. Pour être jugé récents, ils doivent dater de moins d’un mois.
2
66 % des Français pensent que la note globale est le 2ème critère le plus important lors de la consultation d’avis.
3
65 % des Français font plus confiance aux avis s’ils sont vérifiés par un tiers de confiance.
Le fonctionnement des avis clients
Comment ne plus subir les avis négatifs dans son entreprise ?
“Le marketing réussit à faire croire à n’importe qui n’importe quoi. Cependant, le coût d’acquisition de nouveaux clients augmente, souvent sans que l’on se rende compte que le marketing peut graduellement altérer l’image de l’entreprise. C’est pourquoi un marketing honnête comportant des avis avec des preuves d’achat protège la réputation en ligne du professionnel.”
Quel est le véritable pouvoir des Avis Clients ?
“Découvrez avec des experts comment ces avis redéfinissent les relations entreprise-consommateur et impactent le monde des affaires et le droit. Avec des interventions d’experts comme Grégory Regouby et l’avocate Amira Bouna, nous démêlons les complexités et les enjeux autour des avis clients.”
Les exigences juridiques sont de plus en plus strictes. Comment se protéger ?
“Explorez l’impact juridique des avis clients avec Amira Bouna. Du cadre général aux normes spécifiques, ce chapitre révèle comment les avis modifient la transparence et la fiabilité en e-commerce. Découvrez les implications des règlements DSA et DMA sur ces puissants outils de marketing.”
Les leviers de performance des avis clients dans la négociation de contrat
“Dans ce chapitre, Maître François Lux Simon explore l’intégration des avis clients dans les contrats entre professionnels. Il détaille leur utilité croissante comme indicateurs de performance, influençant positivement ou négativement les relations contractuelles, et souligne leur rôle dans la méritocratie commerciale.”
L'Impact stratégique de l'Avis Client sur la valorisation de l'Entreprise
“Des experts en finance et en droit analysent l’impact significatif des avis clients sur la valorisation des entreprises. Ils expliquent comment des avis positifs peuvent améliorer la valeur marchande, tandis que les avis négatifs peuvent devenir des obstacles majeurs lors de transactions.”
Quels sont les contentieux suite aux avis clients négatifs ?
“Ce chapitre explore le terrain complexe des contentieux liés aux avis clients. Avec des avocats spécialisés comme Emilie Sullot, on découvre comment la légalité des avis influence les juridictions françaises et les stratégies de défense dans les cas de diffamation ou de dénigrement. Un regard approfondi sur les défis juridiques et les solutions en matière d’avis en ligne.”
Pour aller plus loin
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Plongez dans l’édition spéciale de Franchise Magazine pour découvrir la violation de Google à la réglementation française et européenne concernant les avis clients. Découvrez les 10 points clés les plus importants pour une compréhension parfaite !
Comment utiliser les avis clients honnêtement dans sa communication
Découvrez les changements sur la réglementation des avis depuis 2013
Avant 2013
Quand le monde de l’avis client était un far west de la consommation
La formule prête à sourire, et pourtant ! Au début des années 2010, nombre d’entreprises et de professionnels ont perçu la manne potentielle que représentaient les avis clients pour le développement de leurs activités. Certains prestataires vertueux ont d’emblée joué le jeu de la transparence au moment de diffuser les notes de leurs clients. D’autres ont tiré profit des flous (voire des vides) juridiques qui encadraient alors les systèmes de notation en matière de consommation.
Sans réelle crainte de sanction, ils rédigeaient et diffusaient de faux avis clients destinés à doper leur e-réputation et à duper des clients potentiels. Ces derniers devenaient dès lors les proies de professionnels ou vendeurs peu scrupuleux. Indéniablement, avant que les législateurs nationaux et internationaux ne prennent la mesure de l’impact des avis clients, ce pan de la consommation tenait lieu d’une sorte de no man’s land réglementaire dans lequel tous les coups (ou presque) étaient permis.
Sans encadrement spécifique aux avis clients en ligne, seules s’appliquaient alors les règles de droit commun. C’était notamment le cas pour tout ce qui avait trait au dénigrement (droit civil), à la diffamation ou à l’injure (droit pénal). Le droit de la consommation, quant à lui, prévalait lorsqu’une pratique commerciale trompeuse était avérée.
Une première norme française applicable aux avis clients
Publication de la norme AFNOR NF Z74-501
En 2013, l’AFNOR publie la première norme française qui recense les bonnes pratiques et les recommandations en matière de gestion des avis clients. Les gestionnaires d’avis sont alors libres de l’appliquer ou non. En s’y conformant, ils peuvent cependant obtenir une certification de service délivrée par l’AFNOR : un premier élément de réassurance à destination des consommateurs.
C’est également en 2013 que la DGCCRF réalise sa deuxième enquête sur les avis clients (après celle de 2010). Publiée en 2014, elle révèle plus de 45 % d’anomalies concernant les avis clients. La DGCCRF lève ainsi le voile sur certaines pratiques frauduleuses ayant alors cours dans le domaine de la satisfaction client : manipulation des avis grâce à une modération biaisée, suppression sans justification, etc.C’est d’ailleurs à ce titre que le TGI de Paris condamnera le 20 juin 2014 une société et son gérant à verser respectivement 7 000 et 3 000 € d’amende pour pratiques commerciales frauduleuses concernant les avis clients.
Sanctions
La norme est d’application volontaire. Aussi, le non-respect des règles n’est pas sanctionné. Les manipulations autour des avis clients peuvent toutefois être considérées comme des pratiques commerciales trompeuses et punies à ce titre.
Qu’est-ce-que ça change ?
Les gestionnaires d’avis clients suivant la norme AFNOR NFZ74-501 sont soumis à des règles concernant la collecte, la modération et la publication des avis. Ils doivent par exemple afficher des informations particulières sur les avis clients, respecter des délais de traitement ou encore prendre en compte les réclamations des utilisateurs.
2014
Plus que pro vient révolutionner le monde des avis clients
C’est en 2014 que Plus que pro apparait sur le marché des avis clients.
2016
Un cadre juridique pour les avis clients en ligne
Adoption de loi pour une République numérique
2016 constitue un tournant en matière d’avis clients. En effet, la loi du 7 octobre 2016 (aussi appelée « loi pour une République numérique ») va poser des jalons déterminants dans le domaine. On lui doit notamment d’apporter une première définition légale à ce que doit être un avis client en ligne, à savoir : « l’expression de l’opinion du consommateur sur son expérience de consommation ».C’est également ce texte qui va préciser quels prestataires pourront être qualifiés d’opérateurs de plateforme en ligne et de gestionnaires d’avis. Incontestablement, le fil conducteur de cette loi est la transparence. Aussi, elle va exiger des gestionnaires d’avis qu’ils respectent des règles destinées à mieux informer et ainsi mieux protéger le consommateur. L’obligation de transparence qu’a imposée la législation à compter de 2016 s’inscrit dans la droite ligne des valeurs qui ont présidé à la création de la solution Plus que pro. Aussi, nous conformer aux règles édictées par la loi pour une République numérique a toujours fait partie de notre stratégie.
Sanctions
L’application des règles du Code de la consommation peuvent faire l’objet de contrôles par la DGCCRF. En cas de non-respect de la législation, la DGCCRF peut sanctionner le professionnel d’une amende administrative d’un montant maximum de 375 000 €. En 2016, la DGCCRF réalise une nouvelle enquête concernant les pratiques relatives aux avis clients. À l’issue de celle-ci, 11 procès-verbaux et 21 avertissements sont délivrés. Dans certains cas, les pratiques du gestionnaire d’avis peuvent être qualifiées de « pratiques commerciales trompeuses ». Il s’agit dès lors d’un délit puni d’une amende de 300 000 € maximum et de deux ans d’emprisonnement.
Qu’est-ce-que ça change ?
À compter de 2016, un gestionnaire d’avis clients en ligne se doit de :
- délivrer au consommateur une information loyale, claire et transparente quant aux modalités de publication et de traitement des avis en ligne ;
- indiquer si des contrôles sont réalisés sur les avis clients ;
- dater les avis clients, préciser leur délai maximum de publication et de conservation ;
informer l’auteur d’un avis sur les raisons qui auraient entraîné le rejet de son commentaire ; - indiquer les critères sur lesquels se base le classement des avis ;
préciser s’il existe ou non une contrepartie financière fournie en échange du dépôt d’un avis ; - intégrer à sa solution une fonctionnalité gratuite qui permettrait à un professionnel visé par un avis de pouvoir signaler celui-ci en cas de doute sur son authenticité.
2018
Les avis clients ne connaissent pas de frontières : apparition d’une norme internationale
Publication de la norme ISO NF 20 488
Sur fond d’explosion du commerce en ligne, la thématique des avis clients se mondialise. Dans ce contexte, 2018 voit apparaître la norme ISO NF 20 488. Il s’agit de la première norme internationale relative aux avis clients. Elle vient remplacer la norme AFNOR NF Z74-501 publiée en 2013.
La norme ISO NF 20 488 fait évoluer les recommandations et bonnes pratiques d’application volontaire pour les gestionnaires d’avis clients souhaitant obtenir une certification de service.
En cohérence avec sa volonté de proposer une solution d’avis clients à l’authenticité incontestable, le Groupe Plus que pro s’attachera à appliquer les préconisations de cette norme. Cette démarche de rigueur permettra à l’une de ses entités d’être certifiée NF Service « Gestion des avis » dès 2020.
2019
L’Union européenne durcit les règles, la lutte contre la fraude se modernise
Adoption de la Directive (UE) 2019/21614
Plus communément connue sous le nom de directive « Omnibus », ce texte durcit encore davantage les règles qui s’appliquent aux professionnels en matière de pratiques commerciales. Ce faisant, l’Union européenne souhaite encore renforcer la protection du consommateur. Pour ce faire, la directive enjoint les états membres de l’Union européenne à durcir leurs législations respectives pour accentuer les sanctions en cas de manipulation des avis clients. On tend vers une harmonisation de la législation à l’échelle européenne.
Lancement du projet « Polygraphe » par la DGCCRF
La lutte contre les avis clients requiert un arsenal législatif spécifique mais aussi des moyens modernes pour identifier les contrevenants. C’est la raison d’être de « Polygraphe ». Fondé sur des technologies innovantes, ce projet informatique permet la collecte massive des données liées aux avis clients disponibles sur les plateformes en ligne. La DGCCRF dispose ainsi d’un outil qui va lui permettre d’intensifier ses contrôles.
2021
Des sanctions toujours plus dures, des moyens de lutte renforcés
Adoption de l’ordonnance du 22 décembre 2021
L’ordonnance du 22 décembre 2021 transpose dans le droit français les objectifs de la directive « Omnibus » publiée par l’Union européenne. Entrée en vigueur le 28 mai 2022, cette loi vise à consolider les règles d’utilisation des avis clients par les professionnels. De ce texte, on retiendra que les méthodes suivantes viennent désormais grossir la liste des pratiques commerciales trompeuses :
- le fait d’affirmer que les avis clients diffusés sont déposés par de vrais consommateurs, sans avoir pris les mesures nécessaires pour le vérifier ;
- le fait de diffuser (ou faire diffuser) des faux avis ou de modifier des avis afin de promouvoir des produits ;
- ne pas préciser les informations relatives aux garanties prises par le professionnel pour s’assurer que ses avis clients sont authentiques.
Qualifier ces méthodes de « pratiques commerciales trompeuses » change la donne. En effet, ces usages dévoyés des avis clients deviennent de facto des « délits », au sens légal du terme. Les sanctions encourues sont donc bien plus sévères.
Extension des pouvoirs de la DGCCRF
Dans le même temps, la DGCCRF voit elle aussi ses moyens d’action se renforcer, notamment son pouvoir d’injonction numérique. Face à un site qui porterait atteinte aux intérêts des consommateurs, l’administration peut désormais demander l’affichage d’un message de mise en garde, voire le déréférencement du site, le blocage ou la suppression du nom de domaine.
Sanctions
Depuis mai 2022, tout professionnel qui se rendrait coupable de l’une des pratiques énoncées ci-dessus pourrait se voir appliquer les sanctions suivantes :
- une peine d’emprisonnement de 2 ans maximum ;
- une amende de 300 000 €. Ce montant pourra être porté à 10 % du chiffre d’affaires moyen annuel (calculé sur les trois derniers CA annuels connus au moment des faits), en fonction du profit qu’aurait réalisé le contrevenant.
On constate que les peines encourues n’ont plus rien d’anecdotique. Elles sont résolument dissuasives. À travers leur sévérité transparaît ce que Plus que pro a compris depuis 2014 : les avis clients sont des données précieuses, des facteurs déterminants dans le processus de consommation. Il est plus que jamais primordial d’en encadrer la collecte, la modération et la diffusion.
2022
Création du DSA (Digital Services Act) et du DMA (Digital Market Act)
L’adoption du DSA et du DMA
En 2022, deux règlements européens sont venus grossir l’arsenal législatif destiné à assainir les services et marchés numériques :
- Le DSA (Digital Services Act)
Ce règlement vise à encadrer les services numériques. Il fixe des règles destinées à responsabiliser les plateformes numériques par rapport aux contenus qu’elles diffusent. Concrètement, le DSA accentue les obligations de ces plateformes en matière de lutte contre la diffusion de contenus répréhensibles. Ainsi, ce texte protège mieux l’internaute de manière générale, et par extension le consommateur. Celui-ci profite en effet de plus de transparence et d’un niveau d’information plus élevé, notamment pour ce qui a trait à la modération de contenus.
- Le DMA (Digital Markets Act)
Ce règlement sur les marchés numériques a pour ambition de mieux réguler les marchés numériques. À cette fin, il va imposer aux géants du net de nouvelles obligations. L’objectif affiché est clairement de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles des GAFAM et leurs conséquences sur le marché européen. L’Union européenne souhaite ainsi rétablir une forme d’équilibre sur le marché numérique. Dans les faits, les mégaplateformes (ou Gatekeepers) ne pourront plus favoriser leurs produits et services au détriment de services tiers.
Sanctions
Les manquements aux règles du DSA sont sanctionnés à hauteur de 6 % du chiffre d’affaires mondial du contrevenant. Les plateformes qui ne respecteraient pas le DMA s’exposeraient quant à elles à des sanctions financières pouvant aller de 10 à 20 % de leur chiffre d’affaires mondial.
Qu’est-ce-que ça change ?
Le DMA aura un impact concret en matière de visibilité pour les entreprises européennes.
Encore aujourd’hui, nombre de professionnels s’en remettent à leur fiche Google My Business pour être visibles sur internet, diffuser leurs avis clients, et ainsi capter des clients potentiels. C’est d’autant plus vrai pour ceux qui ne disposent pas encore de site web (soit près d’une entreprise sur trois en France). Pour ces entreprises, la fiche GMB constitue leur seul vecteur d’e-réputation sur la toile.
À compter de 2023 (2024 au plus tard), le DMA va bouleverser cet état de fait. Légalement, Google n’aura de fait plus le droit de mettre en avant ses fiches GMB. Et pour cause : une telle pratique reviendrait à favoriser son propre produit au détriment de ceux de ses concurrents… avec les conséquences financières que cela implique. Les fiches GMB telle qu’on les connaît aujourd’hui sont donc vouées à disparaître à court terme.
En conséquence, ce rééquilibrage concurrentiel implique désormais pour les entreprises de trouver d’autres moyens pour se rendre visibles sur le web et pour valoriser leurs avis clients.
C’est là qu’un partenaire tel que Plus que pro, en sa qualité de gestionnaire d’avis aux process conformes à la certification NF Service « Gestion des avis » prend toute sa dimension.
Une question ?
Consultez notre FAQ qui répond à l’ensemble des questions fréquemment posées par les futurs adhérents Plus que pro.
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