Faux avis au Royaume-Uni : condamnations et surveillance renforcée
Un article paru sur 7detable.com, le 5 avril 2016, s’est intéressé au cas d’une agence marketing anglaise peu scrupuleuse, condamnée pour avoir posté pas moins de 800 faux commentaires. Face à cette progression des avis clients frauduleux, l’autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA, pour Competition and Markets Authority) a annoncé vouloir accentuer sa surveillance du web.
L’agence rédigeait des faux avis pour booster les ventes de ses clients
Aujourd’hui, les avis sont partout : restauration, hôtellerie, électroménager, produits numériques, littérature… Selon 7detable.com, c’est bien simple : outre-Manche, les avis en ligne influenceraient un marché d’environ 23 milliards de livres sterling, soit 30 milliard d’euros. Or, ces avis ne se distinguent pas toujours par leur fiabilité !
On le constate avec cette agence britannique de marketing et de relations publiques, condamnée pour avoir posté plus de 800 faux commentaires, vantant les produits de 86 entreprises clientes de l’agence. Et pour une agence condamnée, combien d’entreprises et de particuliers qui utilisent ces méthodes à tour de bras et publient jour après jour de faux avis ? Une étude publiée par la Harvard Business School, en 2013, a ainsi révélé que 16 % des commentaires de restaurants publiés sur la plateforme Yelp de la région de Boston étaient tout simplement faux. Les avis non fiables constitueraient pas moins de 45% des avis publiés sur internet (d’après une étude de la répression des fraudes citée par Capital), soit près d’un avis sur 2…
L’invasion des faux avis sur TripAdvisor, Amazon ou Checkatrade
Pour des plateformes célèbres comme TripAdvisor, Amazon ou Checkatrade, c’est une lutte quotidienne pour évacuer les avis « bidonnés » qui enrayent leur fonctionnement, basé sur le partage d’informations entre internautes, et qui nuisent à leur bonne réputation. Mais les faux avis ne sont pas toujours faciles à repérer.
Quelles raisons poussent donc les entreprises et les particuliers à multiplier les faux témoignages, qu’ils soient positifs ou négatifs ? Citons :
- la volonté de promouvoir ses propres produits ou de nuire à la réputation d’un concurrent,
- l’appât du gain, car certaines sociétés rémunèrent des prestataires chargés d’inonder les champs de commentaires clients d’avis positifs, sans même connaître le produit dont il est question,
- sans oublier les raisons irrationnelles qui poussent certains internautes à « troller » les sites sur leur passage, par simple amusement.
L’autorité anglaise de la concurrence et des marchés accentue sa surveillance
Au Royaume-Uni, la moitié des consommateurs se dit sensible à la lecture des avis clients, préférant directement se référer à l’expérience de leurs semblables, les autres consommateurs, qu’à la publicité et aux experts. Pour répondre à cette demande en constante progression et affronter l’invasion de faux avis qui vient lui nuire, l’autorité de la concurrence et des marchés britannique (CMA) a annoncé vouloir accentuer la surveillance du phénomène.
Pour commencer, le CMA a publié un guide à destination des agences marketing, qui rassemble les règles éthiques à respecter pour agir dans le cadre de la concurrence loyale et bien informer les consommateurs. Toutefois, pour les entreprises qui souhaitent assurer un contrôle sûr et total de leurs avis, les solutions existent déjà.
Plus que pro contrôle les avis clients suivant un process certifié ISO
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Source : 7detable.com
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